Hello mes petits cœurs ! L’un des temps forts de mon mois de mars, vous n’avez pas pu le louper sur instagram, a été mon voyage pour découvrir la reforestation de corail à Bali avec Avène. Cette aventure est sans hésitation l’une des plus marquantes depuis les débuts de ce blog et j’avais hâte de la partager avec vous !
Avène a toujours été l’une de mes marques préférées, je dirais même qu’elle fait complètement partie de mes « basiques » de salle de bain, entre la Cicalfate alias ma crème à tout faire, la gamme Xeracalm parfaite pour mes petits bouts à peau atopique et l’Hydrance dont l’odeur me fait l’effet d’une madeleine de Proust (c’était ma première crème hydratante !).
J’étais donc super ravie qu’Anne-Sophie, la super digital manager de Pierre Fabre, me propose de partir à la découverte des engagements de la marque en matière de préservation des océans dans le cadre de leur programme #SkinprotectOceanrespect (bon ok, et ravie aussi que ça se passe à Bali J’AVOUE). C’est le genre de proposition où tout est aligné : une marque que j’adore, un projet passionnant (je vais y venir !), une philosophie alignée avec mes valeurs (et une destination de rêve, OKAY).
Inutile de vous dire que je comptais les jours ! Après avoir partagé l’expérience sur instagram, je suis heureuse de revenir dessus plus en détail et de pouvoir vous expliquer notamment les projets que nous avons découverts là-bas.
Le corail, les étoiles de mer, et moi et moi et moi
Pourquoi Bali et pourquoi le corail ?
Au moment de mon départ, certaines d’entre vous m’ont demandé : pourquoi Bali ? Pourquoi ne pas choisir un projet en France, par exemple ? La réponse réside dans l’urgence de la situation : en 30 ans, c’est 30% du corail marin qui a disparu. Autrement dit, si ça continue à cette allure, il y a peu de chances que mes petits-enfants voient un corail autrement qu’en photo.
Or le corail joue un rôle fondamental dans la vie des océans. Si les récifs n’occupent qu’une infime partie des fonds marins, ils abritent plus de 25% des espèces de toute la vie marine, servant d’abri à nombre d’entre eux pour se reproduire. Ils protègent les littoraux de la force des éléments, limitant l’érosion et permettant la formation de la mangrove, un autre écosystème fondamental pour la santé des océans. Sans corail, plus de Maldives !
D’un point de vue strictement « intéressé », le corail est aussi une ressource économique essentielle pour les humains. Un récif en bonne santé est synonyme d’une pêche abondante, dans des pays où le poisson représente la majeure source de protéines. Il attire également des touristes, générant un revenu essentiel pour les pays en développement. Le corail est également très utilisé par les chercheurs pour développer de nouveaux médicaments (pour en savoir, direction le site Coral Guardian). Bref, protéger le corail est un enjeu majeur pour la « santé » des océans mais aussi la nôtre !
Le corail, en voie de disparition
Après un vol parfait avec Singapore Airlines (best compagnie ever ! les hôtesses et stewards sont adorables), une petite escale à Singapour qui m’a donné l’occasion de faire connaissance avec les blogueurs et journalistes qui composaient notre super team, et quelques heures de jeep, c’est de nuit que nous sommes arrivés à Menjangan, dans le nord de Bali.
La côte que nous découvrons au réveil est superbe et assez peu construite à l’exception des superbes tentes « glamping » du Menjangan Dynasty Resort où nous logeons. Le premier jour, nous nous dirigeons vers l’île sacrée de Menjangan, où les cerfs vivent en liberté au milieu des temples (et des détritus de toutes sortes, hélas), avant de nous jeter à l’eau pour une petite séance de snorkeling sous l’œil impassible de Ganesh.
J’ai déjà eu la chance de plonger plusieurs fois aux îlets Pigeon en Guadeloupe (une réserve naturelle) et je me fais une joie de retrouver ces merveilleux jardins sous-marins foisonnants de couleurs que j’avais tant aimés. Mais une fois sous l’eau, j’ai le cœur serré… c’est une étendue de corail blanchi que je découvre, dont quelques survivants résistent vaillamment parmi les poissons multicolores. Nager dans ces eaux cristallines est toujours aussi magique, mais ce paysage sous-marin désolé fait peine à voir et en dit long sur l’état d’urgence de la situation.
En cause, les techniques dévastatrices de pêche à la dynamite et au cyanure longtemps employées dans la région, mais aussi le réchauffement climatique qui accélère le phénomène naturel de blanchiment du corail en contribuant à l’acidification des océans. Celui-ci n’a donc plus le temps de se régénérer. Enfin, l’Indonésie est le 2ème émetteur mondial de plastique marin après la Chine, ce qui menace directement les écosystèmes marins.
Le projet Pejarakan, mis en œuvre grâce au mécénat d’Avène, vise donc trois objectifs : reconstituer le récif corallien, replanter la mangrove mise en danger par une déforestation massive, et mettre en place un programme de recyclage des déchets. C’est un engagement durable de la part de la marque, qui a vu le jour il y a deux ans grâce à la rencontre entre les équipes d’Avène et Tristan Lecomte, le fondateur de Pur Projet.
Pur Projet est une entreprise sociale (qui peut faire du profit à la différence d’une ONG) spécialisée dans l’insetting, qui consiste à compenser en interne tous les impacts liés au développement des entreprises, que ce soit sur le plan social, climatique, environnemental… dans le but de construire une croissance durable et éthique au sein même de l’entreprise.
Savez-vous planter le corail, à la mode, à la mode de chez nous…
Le lendemain, c’est avec Emilia d’Avack, biologiste marine en charge du projet, et Danu, le responsable local, que nous en apprenons plus sur les actions menées par la communauté de Pokmasta. La rencontre avec ce dernier est particulièrement émouvante car malgré la barrière de la langue, on sent toute sa passion et son engagement pour ce projet !
Le travail de Danu et de ses collaborateurs est un peu celui d’un jardinier : après avoir patiemment collecté des boutures de corail (ce sont les bouts qui se cassent naturellement, le corail n’est jamais prélevé directement), ils les nouent avec une ficelle sur une structure en métal. On immerge ensuite la structure, à travers laquelle on fait passer un faible courant électrique alimenté par des générateurs solaires. Cette technologie, nommée Biorock, permet d’agréger les minéraux contenus dans l’eau 5 à 6 fois plus rapidement sur la structure, constituant ainsi un habitat propice pour les coraux.
Et ça marche ! 97% des coraux replantés ainsi survivent et se développent. La différence entre les structures récentes et celles posées il y a deux ans est d’ailleurs parlante ! Nous avons d’ailleurs chacune planté notre petit bout de corail, le mien s’appelle Georges et j’espère bien revenir le voir un jour ;) Sur les photos suivantes, réalisées par Pur projet, vous pouvez voir les structures mises en place il y a 2 ans et déjà bien couvertes de corail !
J’espère que ce premier volet de mon voyage à Bali vous a plu, rendez-vous à la fin de la semaine pour découvrir le deuxième, où je vous raconte pourquoi vous allez kiffer la mangrove, mon coup de coeur pour la région d’Ubud et comment vous allez regarder vos écrans solaires d’un autre oeil.
Et vous, étiez-vous déjà sensible à la cause du corail ? Est-ce que les enjeux environnementaux ont un impact sur la manière dont vous choisissez/vivez vos voyages ?
Ceci est un article Partenaire réalisé en collaboration avec la marque Avène. Cliquez ici pour en savoir plus sur les partenariats.
kinklan
22 mai 2018 at 13:51Je suis assez sensible aux causes environnementales en général et j’ai choisi Avène depuis des années pour cette raison. Ils sont leader en matière de qualité de protection solaire pour nos peaux et pour la planète. J’ai d’ailleurs pu le vérifier sur le site de 60 millions de consommateurs ! Alors bravo à eux pour cette belle initiative.
Amélie
30 mai 2018 at 23:44Les voyages presse qui ont un sens, c’est génial ça !
Tellement important de protéger le corail <3