Le syndrome du choc toxique en questions

Comment survient-il ? Faut-il arrêter de porter des tampons ? Comment le prévenir ?

Syndrome du choc toxique composition tampons

Hello mes petits chats ! Aujourd’hui, je vous retrouve pour un nouvel épisode de la série My Body My Rules sur le syndrome du choc toxique. Si elle a été mise en lumière récemment par quelques cas très médiatisés, comme de la mannequin Lauren Wasser, cette affection rare demeure relativement mal connue.

Qu’est-ce qui provoque le syndrome du choc toxique ? Y a-t-il un lien avec la composition des tampons ? Peut-il survenir avec une cup ? Comment le prévenir ? Voici quelques unes des questions auxquelles je réponds dans cette vidéo, en m’appuyant sur les dernières recherches en la matière, dont vous trouverez les liens ci-dessous.

La question du rôle de la composition des tampons dans la survenue du syndrome du choc toxique a suscité beaucoup de débats. Elle aura eu pour effet positif d’amener les fabricants à un effort de transparence sur la composition de leurs produits, et celui-ci doit être poursuivi. Toutefois, les études n’ont à ce jour démontré aucun lien entre la composition des tampons et la survenue du syndrome du choc toxique.

D’après une étude du Centre National de Référence des Staphycoloques (nldr : l’organe des Hospices Civils de Lyon spécialiste de la question) menée en analysant plus de 700 tampons, certains tampons auraient même un effet protecteur (dont Tampax), par la structure de leurs fibres. Les auteurs soulignent également en préambule que la cup ne protège pas du syndrome du choc toxique et qu’il est important de respecter les conditions d’utilisation tout comme pour un tampon. Le lien de l’étude publiée sur le site de CHU de Lyon ICI.

Plus récemment, le professeur en microbiologie Gérard Lina a livré les conclusions d’une étude portant sur 11 types de tampons (bios et non bios) et 4 types de cup en laboratoire. Ce spécialiste du sujet explique à Sciences et Avenir qu’aucune corrélation n’a été trouvée entre la composition des tampons et le syndrome du choc toxique. Le critère déterminant, selon lui, serait l’espacement des fibres de coton : plus celui-ci est large, plus le tampon constitue un milieu favorable au développement de la toxine. Quant à la cup, elles présenteraient un risque très légèrement accru, lié au fait qu’elles laissent passer plus d’air. Le lien vers l’article de Sciences et Avenirs ICI.

Toutefois, rappelons que cela reste une affection rarissime et les deux modes de protection périodique restent sûrs si on respecte les précautions élémentaires.

La conclusion reste la même, tampon ou cup, le plus important pour se prémunir du syndrome du choc toxique reste les bonnes conditions d’utilisation :

  • bien se laver les mains avant et après
  • ne pas porter une protection intra-utérine (cup ou tampon) plus de 8h, le changer idéalement toutes les 4h, éviter d’en porter la nuit
  • choisir un niveau d’absorption adapté à son flux (et surtout pas supérieur)

Des questions ? Des inquiétudes ? N’hésitez pas à me laisser un commentaire, je m’efforcerai d’y répondre !

Cette série de vidéos a été réalisée grâce au soutien financier des marques Always et Tampax, qui m’a permis de consacrer le temps et les ressources nécessaires à un travail de fond et de vérification des contenus, ainsi qu’à la réalisation des vidéos. J’ai rédigé librement le contenu des vidéos et il n’y a pas un seul mot dedans avec lequel je ne sois pas pleinement à l’aise. Je pense que vous me connaissez depuis suffisamment longtemps pour connaître l’exigence que j’apporte au choix de mes collaborations.

Retrouvez les autres épisodes de la série My Body, My Rules* par ici :

Ragnagna toi-même ! En finir avec le tabou des règles

Serviettes, tampons, composition : parlons en ?

L’endométriose, parlons-en !

 

 

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12 Commentaires

  1. Marion Capdeville
    25 juin 2018 at 20:21

    Bonjour La fiancée du Panda,

    Je vous suis depuis longtemps et j’aime beaucoup vos articles et votre univers.
    Mais là, je vous avoue que je suis totalement déconcertée par tous les propos que vous tenez dans cet article.
    Il ne m’arrive jamais de commenter les articles et les blogs, je suis plutôt discrète, mais là, je ne peux pas passer à côté.

    Je suis outrée par ces propos et ces vidéos, et qui-plus-est, financés par les grands lobbyistes qui sont, par ailleurs, les premiers à être accusés et pointés du doigt par tout ce que vous réfutez.
    Il est normal de se poser la question : « fait-elle cela pour l’argent ? » et au vue de la teneur de vos propos, je pense que la réponse est SANS AUCUN DOUTE !! Et même cette petite phrase ne me fait pas changer d’avis : « J’ai rédigé librement le contenu des vidéos et il n’y a pas un seul mot dedans avec lequel je ne sois pas pleinement à l’aise. Je pense que vous me connaissez depuis suffisamment longtemps pour connaître l’exigence que j’apporte au choix de mes collaborations. »

    N’avez-vous pas regardé le documentaire « Tampon, notre ennemi intime » ? où il est notamment question de choc toxique, et d’endométriose, mais aussi de toutes les cochonneries dont sont composés les tampons et serviettes : de la dioxine, l’un des dix produits chimiques les plus dangereux au monde, selon l’OMS, a été décelée. ou encore des phtalates (perturbateurs endocriniens) présents dans le Round Up, une engrais chimique de Monsanto.
    Ça ne vous parle pas du tout, tout cela ? Je reste sans voie ! Et de la à dire que les tampons seraient protecteurs ???!!! Mais ils vous ont lobotomisée ou quoi ?

    Je vous mets aussi ce lien avec un article qui date de 2014, https://www.alternativesante.fr/alerte/les-tampax-arme-chimique-mortelle

    Voilà, je pense que j’ai fait le tour, je ne vais pas en tartiner des kilomètres pour vous prouver quoique ce soit.

    J’avais vraiment besoin de vous dire ce que je pensais mais, le mal est fait avec des personnes/comptes aussi influents que vous, et je trouve cela bien malheureux et malhonnête aussi.

    Bonne continuation,

    Marion Capdeville

    Répondre
    1. La Fiancee du Panda
      25 juin 2018 at 21:01

      Bonjour Marion,

      Tout d’abord, une mise au point : vous avez totalement le droit d’être en désaccord avec ce que je dis, mais cela ne justifie en aucun cas de venir m’insulter ou insulter mon travail, en lettres capitales, « SANS AUCUN DOUTE », en insinuant que je ne peux pas être sincère dans mon propos et que j’écris donc des choses que je sais fausses juste parce qu’on m’a payée pour le faire, et encore moins de venir me traiter de personne malhonnête !

      Cela fait 8 ans que ce blog existe et à ce jour je n’ai jamais écrit quelque chose que je ne pense pas pour de l’argent. Donc si je résume vous me suivez depuis des années, vous aimez beaucoup ce que je fais, mais le jour où j’écris quelque chose avec lequel vous n’êtes pas d’accord, je deviens une immonde connasse cupide ?
      .
      Ensuite : ma vidéo renvoie vers 2 liens, avez-vous seulement pris la peine de le regarder ? Ils renvoient respectivement vers le site de l’hôpital de Lyon, et le magazine Sciences et Avenir, qui ne sont pas réputés pour être à la solde des marques.
      .
      Vous me citez un seul lien, qui date de 2014, ne s’appuie sur aucune référence sérieuse (il n’y a d’ailleurs aucun lien externe dans l’article), aligne les contre-vérités. Pour info et en vrac : les tampax ne sont pas fait en pulpe de bois, mais de coton; le procédé de blanchiment utilisé, Totally Chlorine Free, ne produit pas de dioxine – c’est d’ailleurs celui utilisé par les fabricants de coton bio les plus rigoureux. Quant au lien entre composition des tampons et endométriose, il n’a jamais été démontré : je vous invite à vous référer à ce sujet au site de l’université de Louvain, qui apporte des précisions au sujet de la manière dont votre fameux documentaire a traité les propos du Pr Lison : https://uclouvain.be/fr/decouvrir/actualites/endometriose-l-utilisation-de-tampons-en-est-elle-la-cause.html
      .
      Quant au documentaire d’Audrey Gloaguen, je vous invite à lire cet article publié sur Que Choisir, qui prend le temps de passer en revue les raccourcis que la réalisatrice fait pour servir son propos : https://www.quechoisir.org/actualite-tampons-periodiques-un-documentaire-qui-oublie-l-essentiel-n42844/
      (mais c’est sûr que le journalisme à sensation, ça fait toujours plus d’audience qu’une réalité complexe).
      .
      Bref, de mon côté, j’ai reçu des informations que j’ai recoupées, étayées et vérifiées avant de publier cet article. Et vous ?

      Bien honnêtement,

      Maëlis

      Répondre
  2. Lisa
    26 juin 2018 at 07:29

    Bonjour,
    Je commente rarement et j’apprécie beaucoup tes articles. Cependant et, même si je ne doute pas que tu te sois bien documenté avant d’écrire cet article, je trouve maladroit et dommage de l’avoir fait en étant sponsorisée par Tampax. D’ailleurs les propos notamment sur la cup « plus à risque que les tampons » (certaines études ayant demontré le contraire de ce que tu écris) et qui ne sont pas nuancés me choquent un peu.
    Bien à toi.
    Lisa

    Répondre
    1. La Fiancee du Panda
      26 juin 2018 at 20:49

      Bonjour Lisa,

      Merci d’avoir pris le temps de commenter, même si c’est pour faire un retour négatif je suis toujours ravie d’avoir des échanges constructifs.

      Concernant le fait que ça cela soit sponsorisé, ce type de projet prend du temps et de l’argent (le vidéaste ayant travaillé sur ces vidéos étant bien évidemment lui aussi rémunéré). Mon blog est aussi un business – sans quoi il n’existerait plus aujourd’hui – reposant principalement sur les partenariats et c’est ce qui me permet de continuer à vous proposer gratuitement un contenu de qualité ici. Cela ne m’empêche pas d’avoir des sujets non sponsorisés bien sûr, mais je n’aurais certainement pas pu mener à bien un projet de cette ampleur sans un partenaire financier.

      Pour la cup, je ne fais que relayer mot pour mot les propos tenus par le professeur Lina qui est LE spécialiste du syndrome du choc toxique en France (n’hésite pas à lire l’article en question, j’ai reformulé pour que le lien soit plus visible).

      Mon but n’est absolument pas de dénigrer la cup, mais ce serait mensonger de dire que celle-ci ne présente aucun risque par rapport au SCT. Si tu as des liens vers les études que tu mentionnes, n’hésite pas à les partager ici, je les consulterai avec intérêt.

      Pour info, j’ai proposé à une marque de cup ayant réagi vivement à l’une de ces vidéos de faire un sujet avec elles sur la cup (gratuitement bien sûr). La marque n’a pas donné suite…

      J’espère que tu continueras à prendre plaisir à me lire, les désaccords font aussi partie de la vie ;)

      Belle soirée,
      Maëlis

      Répondre
  3. Emilie
    28 juin 2018 at 08:10

    Bonjour,
    Je pense qu’il y a un gros lapsus à 2 minutes et à 2:27. Vous dites « dispositif intra-utérin », alors que vous voulez parler d’un tampon (ou d’un dispositif intravaginal, si on inclut la cup, les éponges, etc.). Le DIU est un moyen de contraception, aussi appelé stérilet, et il ne peut/doit pas être retiré sans l’aide d’un médecin… Pour un sujet aussi important, et dans une suite de vidéos pour lesquelles vous affirmez avoir fourni un travail sérieux et documenté, cette confusion fait plutôt mauvais genre.
    J’en profite pour m’ajouter au scepticisme des commentaires précédents quant aux motivations derrière votre démarche. Même si je pense qu’apporter des nuances dans un débat est salutaire, ces articles sur les protections hygiéniques me semblent très indulgents envers les géants du secteur (mise en cause des protections alternatives, minimisation des procédés de fabrication des tampons, de leur rôle dans l’apparition du SCT, etc.). Et autant je trouve bon de rappeler que le SCT ne touche qu’un tout petit nombre de personnes chaque année, autant affirmer que la coupe menstruelle et les tampons bios sont aussi voire plus dangereux que les tampons classiques me paraît au mieux alarmiste, au pire malhonnête. Après les scandales sur le SCT et sur la composition de ces produits, il est évident que les grandes marques essaient de minimiser leur responsabilité et de redorer leur blason. Peut-être que, de votre côté, ce partenariat était effectivement l’opportunité de faire des recherches sur le sujet et de produire des articles qualitatifs, mais il serait naïf de croire que les marques n’y ont pas vu leur propre intérêt en contrepartie de ce financement.
    J’espère que vous ferez par la suite une collaboration avec une marque de coupe menstruelle ou de protections lavables, pour ré-équilibrer l’exposition « médiatique » et diversifier les informations.
    Bonne journée,

    Répondre
    1. La Fiancee du Panda
      29 juin 2018 at 17:05

      Bonjour Emilie,

      En effet il s’agit d’un gros lapsus, pour lequel je vous présente toutes mes excuses. Plusieurs personnes ont visionné la vidéo et nous sommes tous passés à côté ! Ce n’est toutefois qu’un lapsus et je peux vous rassurer : je sais très bien faire la différence entre mon vagin et mon utérus ;)
      .
      Pour les tampons bios, à aucun moment je ne dis qu’ils sont plus sujets à risque ; je ne fais que reprendre les conclusions de l’étude du professeur Lina. De même pour les cups: ce sont ces conclusions, pas les miennes. C’est pour cela que j’ai pris soin d’inclure les liens vers mes sources, car le but est de vous permettre de vous faire votre idée. En l’occurrence, on a quand même 2 sources indépendantes (dont l’étude du professeur Lina qui a été publié dans la Harvard Medical review, l’une des revues médicales les plus sérieuses du monde) qui disent la même chose, à savoir que la composition des tampons n’a pas d’incidence sur le risque de survenue du syndrome du choc toxique.
      .
      Concernant le financement, bien sûr que les marques ont un intérêt dans ces vidéos, mais comme une marque de cup a intérêt à promouvoir son propre produit ! Cela n’empêche pas de faire un travail sérieux de mon côté. Vous êtes payée par votre patron pour faire votre travail, mais j’imagine que cela ne vous empêche pas de le faire consciencieusement et avec sincérité (enfin je vous le souhaite !), pourquoi cela n’est pas imaginable pour un partenariat ? Après tout, le blog est mon travail :)
      Et soyons honnêtes : si j’avais reçu exactement le même financement pour le même sujet mais par une marque de cup, personne n’y aurait trouvé à redire.
      .
      Personnellement, je n’ai aucun parti pris entre les différents modes de protection, je pense simplement que les femmes doivent être libres de choisir leurs protections périodiques sans pression ni dans un sens ni dans l’autre. Pour la vidéo avec une marque de cup, j’ai proposé à une marque qui n’a pas donné suite. Je n’aurais pas le temps de pousser plus avant cet été (étant en train de préparer mon déménagement aux USA), mais je serai ravie de traiter le sujet à la rentrée.

      Belle soirée,

      Maëlis

      Répondre
  4. Athéna
    28 juin 2018 at 09:03

    Bonjour Maëlys.

    Je te suis depuis 2015 et pourtant je ne t’ai jamais laissé de commentaires.
    Je me décide aujourd’hui car j’ai envie de souligner tout le travail que tu as dû fournir ces derniers temps pour créer ces vidéos.
    Je ne peux qu’imaginer le temps passé à faire des recherches sur les différents sujets et à réfléchir à la façon dont tu avais envie de présenter les choses. Le projet (qui n’en est plus un d’ailleurs) est très réussi.
    L’investissement personnel semble vraiment important.

    Alors bravo pour ton travail.
    Je continuerai à te suivre avec grand plaisir.

    Belle journée à toi.
    Athéna

    Répondre
    1. La Fiancee du Panda
      29 juin 2018 at 17:09

      Bonjour Athéna,

      Merci pour ton commentaire qui me va vraiment droit au coeur. En effet je me suis énormément investie sur ces vidéos et cela me faire un immense plaisir de lire que ce travail est reconnu. J’espère continuer à être à la hauteur de ton attention et de ton intérêt ☺️
      Belle soirée et à très vite,
      Maëlis

      Répondre
  5. Emily Gérard
    28 juin 2018 at 19:14

    Bonjour.
    Le sujet de votre vidéo est très intéressant mais je ne peux m’empêcher de réagir sur cette erreur grossière qui y est faite & à déplorer au vu du temps passé pour la réalisation, du sponsoring et du relai massif fait sur les réseaux.
    Comment peut-on avec tant de suivi & d’impact laisser passer une telle mauvaise information?
    Quelle est-elle? C’est une vrai erreur d’anatomie! Elle a donc son importance!
    Chère blogueuse la cup ou le tampon n’a jamais été un dispositif intra-utėrin!
    Il s’agit d un dispositif intra-vaginal.
    Les seuls dispositifs intra-uterin existant aujourd’hui sont les DIU ou SIU anciennent appelés stérilets. Et oui!
    Comment des marques ont pu participer financièrement à votre projet de communication, vous laisser les citer avec cette confusion énorme? J’en viens naturellement à douter de leurs compétences et connaissances sur l’anatomie de la femme. Comment alors ne pas douter de leurs produits?
    Ce qui leur importait était de les dédouaner mais en aucun cas d’informer; votre erreur non corrigée par leurs services met malheureusement en avant ce souhait.
    Plus que le contenu ce qui leur a plu c’est la visibilité qui leur serai offerte pour une vidéo qui va dans leur sens. Dommage.

    Répondre
    1. La Fiancee du Panda
      29 juin 2018 at 17:18

      Chère lectrice,
      En effet, c’est une erreur ou plus exactement un lapsus – car après 4 mois de travail sur le sujet, je peux vous assurer que je fais très bien la différence entre mon vagin et mon utérus. Quant à savoir comment les personnes d’Always et Tampax qui ont travaillé sur le sujet ont laissé passer cette coquille, et bien… l’erreur est humaine, n’est-ce pas ? Justement, ce n’est pas une publicité, ni une vidéo corporate, mais un projet porté par mes soins. Et je me permets de vous corriger sur un point : c’était MON projet d’informer ici.
      .
      De mon côté, ce que je constate, c’est que j’ai pris soin de faire un travail de recherche sur le sujet, de consulter les dernières études disponibles, de mettre les liens ici, mais que vous jetez ce travail aux orties, sans aucune considération ni même avoir pris le temps de lire les articles linkés dans le post, parce que j’ai eu le malheur de faire un lapsus. Dommage en effet.

      Répondre
  6. Stephanie
    30 juin 2018 at 13:29

    Bonjour Maelis,

    Tout d’abord bravo pour tout ce travail sur le sujet des protections féminines. C était aussi très courageux de te lancer sur ce sujet, surtout lorsque je vois les réactions que cela provoque.
    J ai été moi même choquée lorsque j’ai vu le reportage « tampon, mon ennemi intime », j avoue que cela fait du bien que tu remettes un peu les choses à plat et merci pour tes sources ,qui démontre qu il n’y a pas qu une seule vérité.
    Et surtout que chaque femme doit être en mesure de choisir librement la méthode qui lui convient et le plus important dans ton reportage c’est de faire le point sur les règles d utilisations!
    Bien évidemment que l on aimerait toutes aller vers les solutions les plus écologiques, d’ailleurs j ai trouver la mienne avec l utilisation d une pilule non stop, qui me convient très bien et qui fait que je n ai plus besoin de protection.
    Mais je pense en effet qu’il est bien d en parler entre nous et de pouvoir conseiller et éduquer. Et surtout de faire passer les informations en termes de sécurité d utilisation a nos amies et filles qui préféraient les tampons!
    Bon week-end à toi
    Stephanie

    Répondre
  7. Mathilde
    30 juin 2018 at 13:47

    Chère fiancée du panda,

    Je commente peu sur les blogs d’habitude mais pour une fois je déroge à cette REGLE si je peux le permettre ce jeux de mot;)

    J’ai trouvé tes vidéos et surtout tes sources intéressantes.

    Tes vidéos m’ont concrètement apaisées et je t’en remercie sincèrement.

    J’avoue que le documentaire diffusé il y a quelques temps sur la composition des tampons m’avait littéralement bouleversé….car je souffre d’une endométriose sévère depuis de longues années et l’idée que le geste simple de mettre des tampons puisse être lié à mon cauchemar m’a fait voir ROUGE SANG!

    J’avoue également, et j’en ai un peu honte à posteriori, qu’après l’émotion que ce reportage a provoqué en moi et bien je ne me suis pas donner la peine de réellement creuser le sujet comme toi tu l’as fait….et que j’ai relayé allègrement auprès de mon entourage les « rumeurs » établies dans ce documentaire.

    Alors moi je veux te dire merci d’avoir fait ton métier et d’avoir été pro et sincère en attrapant par le cou un sujet auquel aucune de tes compatriotes blogueuses n’a voulu toucher !

    Certes tu as produit ces vidéos sponsorisées par always et tampax mais cela ne fait pas de toi une horrible personne.
    Tu ne t’en caches pas et tu l’expliques plutôt bien: Tu as juste réussi à te donner les moyens d’exprimer ton point de vue sur un sujet si sensible de la vie des femmes ….. et si polémique!
    Donc ou est le problème, puisque de surcroît tu ne l’as pas caché !?

    Je suis entrepreneure et donc comme toi à mon compte et je sais que se donner les moyens de ses idées n’est jamais simple!

    Personnellement j’estime que l’éclairage que tu as apporté sur ce sujet qui « déchaîne les passions » a été salvateur dans mon cas.

    Le documentaire sur les tampons m’avait tout bonnement « terrorisée » … mais toi tu as tout simplement remis ma pendule à l’heure.

    Maintenant un lapsus c’est glissé dans ta vidéo….dommage…mais comme nous pouvons TOUTES l’admettre : l’erreur est humaine et pour moi elle ne change pas le fond du message que tu as fait passé.

    Nous devons rester libres de nos choix…
    de préférence en étant informées et non désinformées!
    Et cela est valable pour note vagin comme notre utérus ou dans l’autre sens aussi ?
    ???

    J’apprécie énormément cette série de vidéo My body my rules et celle sur l’endométriose a fait le tour de mon entourage….alors MERCI? et bonne continuation au pays de la polémique où tu as eu le courage d’aller pour nous donner matières à réflexion.

    Mathilde

    Répondre

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