C’est le printemps ! Et comme chaque année, je suis prise non pas d’une envie de grand ménage (non ça c’est assez rare, merci), mais de renouvellement de ma garde-robe, de ma déco, et même du contenu des placards de la cuisine. Bref, l’accro du shopping qui sommeille en moi sort de son hibernation, je file sur Etsy mariage, et alors que je ne jetais plus qu’un regard torve aux pulls et manteaux tristement empilés sous les mannequins des boutiques, je me surprends à reluquer les vitrines pleines de coloris printaniers avec la concupiscence d’une fille en phase détox qui passe devant chez Ladurée (moi aussi, donc).

Seulement voilà, le bourgeonnement des arbres n’a pas hélas fait fructifier mon portefeuille (attention métaphore filée) et il me faut savoir raison garder (ce post est en train de dégénérer en fable de La Fontaine). Je fais donc comme toute personne normale : j’empile les paniers virtuels jamais validés sur mes sites préférés, j’épingle frénétiquement sur Pinterest, et je garnis avec délectation les rayonnages du Panda Market. Bref, je consomme par procuration, jusqu’au moment où ce n’est plus possible, parce que je tombe sur quelque chose de tellement joli, de tellement nouveau, bref de tellement indispensable que je finis par fatalement cliquer sur « acheter ». Comme ces deux paires de boucles d’oreilles en céramique blanche & or, par exemple, tellement pures, divinement délicates, que mes oreilles se tendaient littéralement vers l’écran pour les porter (enfin non, mais vous voyez l’idée)(je ne suis pas capitaine Spock). Et pour une fois, pas de bilan carbone à faire pleurer Bill Clinton, puisque Byloumi, leur créatrice, est basée à St Malo, où elle fabrique ces petites merveilles.

Boucles d’oreilles feuille en céramique, By Loumi, 59 euros

(PS: ça fait donc trois jours que je dois valider mon panier… cliquera, cliquera pas ?)