Il y a celles qu’on se transmet de génération en génération.
Celles que l’autre a choisi pour nous, et qui sont ce dont on avait toujours rêvé.
Celles qui ne sont pas exactement ce qu’on attendait, mais qu’on finit par aimer quand même, pour tout ce qu’elles symbolisent.
Celles qu’on a lorgné pendant des années dans la vitrine, et qu’on va acheter un jour le coeur battant et la main glissée dans celle de son amoureux.
Celles qui ont vécu, baroudé, aimé, pleuré, et arrivent riches de souvenirs inconnus à notre doigt.
Plus encore que n’importe quel autre bijou, les bagues de fiançailles ont toujours une histoire. Cela tombe bien, j’aime raconter de jolies histoires, et j’aime encore plus entendre les vôtres, penser à chacune de vos trajectoires uniques et y déceler ce fil ténu qui nous relie tous, cette forme d’intimité un peu spéciale qui se créé entre une blogueuse et ses lecteurs.
(oui nous sommes d’humeur poétique aujourd’hui chez les pandas)
Avec la fin de la saison de la demande en mariage (oui, en France nous avons une saison pour ça. Les Ricains s’en foutent, ils font ça n’importe quand, mais nous on aime bien être organisés), l’heure est (re)venue de parler bague de fiançailles sur le blog ! Que vous soyez fraîchement fiancée ou mariée de l’été, j’attends vos récits et bonnes adresses de bambou ferme.
Aujourd’hui, c’est au tour d’Anaïs de venir nous raconter l’histoire de sa « precious » (Golum ! Golum !). Une tradition familiale bien ancrée, une histoire de transmission très émouvante, un fiancé plein de délicatesse: il n’en fallait pas plus pour faire battre mon petit cœur de midipandinette !
« Pour moi la bague de fiançailles et l’alliance sont complémentaires, aussi importantes l’une que l’autre. L’alliance symbolise « je m’engage envers toi » et la bague de fiançailles « je te choisi ». Dans ma famille, depuis quatre générations, ces deux symboles se portent à l’annulaire gauche, sont en or blanc et la bague de fiançailles est composée d’un solitaire sur un anneau simple afin d’être portée aux côtés de l’alliance. Je savais donc depuis très longtemps le genre de bague de fiançailles qu’il me fallait et le choix était assez restreint puisqu’il fallait oublier toute bague trop fantaisie, avec un anneau torsadé, en forme de vague…bref il me fallait un anneau simple avec un diamant posé dessus ! Mon compagnon avait à peine la pression d’autant qu’il n’était pas du tout branché bague de fiançailles !!! Voilà qu’au bout de trois ans d’amour (sans qu’il y ait été vraiment question de mariage), mon grand-père m’offre une bague avec un diamant, achetée en secret pour moi par ma grand-mère avant qu’elle ne nous quitte. Ce geste m’a énormément touché. Il est donc décidé que cette bague serait ma bague de fiançailles, après quelques modifications : en effet, la bague est en or jaune. Mon compagnon me propose de mettre son empreinte sur ma future bague de fiançailles et la faisant refaire comme je l’avais imaginé : un solitaire quatre griffes monté sur or blanc. Quelques mois plus tard, la bague est prête (mais pas la demande !) et m’attend sagement dans son écrin, cachée quelque part.
Coup de théâtre quelques temps plus tard : pour mon compagnon, cette bague c’est celle offerte non par lui mais par ma grand-mère, et il ne se reconnait pas vraiment en elle même s’il la trouve jolie. Mais à son goût, elle est trop « classique ». Il a envie de me choisir ma bague de fiançailles. Je reçois donc mon solitaire lors de notre quatrième noël, accompagné de très jolis mots mais sans demande en mariage. Pour mon compagnon, c’est aussi le moyen d’officialiser un peu plus notre union avec cette bague de « pré fiançailles », qui porte en elle l’amour de ma grand-mère et l’amour de celui qui partage ma vie. « Pré fiançailles » car on s’est promis de songer sérieusement au mariage dès que j’aurai trouver un boulot (je sortais des études). Me voici donc fiancée de manière officieuse….en attendant LA demande.
Aujourd’hui, je me dis que c’est mieux ainsi car tout cela gâchait un peu la surprise puisque je savais quelle bague j’allais recevoir pour la demande en mariage.
Mon compagnon a donc tout le temps de se mettre en quête d’une bague de fiançailles qui lui plaît puisque le mariage n’est pas encore programmé (dans ma famille on ne se dit pas « Et si on se mariait ? – Oui mais d’abord fiançons nous et cherchons une bague »…on parle mariage une fois que Monsieur a bien réfléchi et qu’il a demandé Mademoiselle en mariage avec la bague). Ô je ne m’attends pas – et je ne veux pas – qu’il mette un mois de son salaire dans la bague. Tout ce que je veux, c’est qu’il en choisisse une qui me correspond et qui lui plaît. Comme il ne cesse de me dire qu’il aime bien les pierres bleues, je m’attends à recevoir un saphir. Après six ans et demi de vie commune, il m’a fait sa demande, dans un ancien cimetière de moines transformé en jardin à la française. Assis sur un banc, il a pris ma main et a sorti une petite boîte rouge de sa poche. Il m’a demandé de devenir sa femme avant d’ouvrir l’écrin qui renfermait une magnifique bague en or blanc composée de diamants formant une fleur. Le saphir était une fausse piste ! Cette bague, inspirée des modèles des années 60, est à la fois moderne et traditionnelle. Mon futur mari l’a merveilleusement bien choisie et j’espère qu’elle sera le témoin de nombreuses années de bonheur. Il n’y a plus qu’à trouver une alliance qui se mariera bien avec ;-).«
Il y a pire, comme prochaine étape ;) Je suis sûre que cette (ou ces !) très jolie bague te portera bonheur, Anaïs ! Merci d’être venue partager son histoire ici !
Et vous, quelle est la fabuleuse histoire de votre bague de fiançailles ? Envie de la raconter ici ? Envoyez-moi un mail !
Camille
19 septembre 2013 at 18:48« Celles qui ne sont pas exactement ce qu’on attendait, mais qu’on finit par aimer quand même, pour tout ce qu’elles symbolisent. »
J’ai un peu honte de le dire mais c’est vrai que lorsqu’il m’a offert ma bague de pacs, j’ai été un peu déçue… et en plus elle était trop grande d’au moins 3 tailles ! (pourtant c’est pas faute d’avoir laissé traîner mes bagues un peu partout dans l’appart!)
Le temps de la refaire a ma taille (a peu près 2 mois), elle a fini par me manquer! Et maintenant je l’aiiiime ma bague :-)
La Fiancée du Panda
20 septembre 2013 at 09:46@Camille : je crois que tu n’es la seule, loin de là ;) Au final, ce qui compte c’est aussi que ce soit lui qui l’ait choisie pour nous, avec amour (et pas toujours avec discernement ;))
Camille
21 septembre 2013 at 10:37@La Fiancée du Panda : C’est exactement ce que je me dit en la regardant tous les jours ! il l’a choisi avec amour… :-)
(Mais entre nous, heureusement que ce n’est que la bague de pacs… Je le travail au corps pour la bague de fiançailles ! « tu sais que ma taille c’est du 49 maintenant, hein chéri ? QUARANTE NEUF ? ohhh celle ci elle est beeelle ? Elle est belle parce qu’elle est fine! fine fine fiiiine ! » ;-) )
La Fiancée du Panda
22 septembre 2013 at 22:01@Camille : hahaha, je vois exactement ! Tu me diras si ça marche, avec le mien c’est plutôt efficace ;) Je vais bientôt publier un article sur la dernière collection Harry Winston, je pense que tu vas craquer… par contre les prix… ouch ^^
Camille
22 septembre 2013 at 22:36@La Fiancée du Panda : Oui je crois que la, le message est passé ! ;-)
Hate de lire ton nouvel article !!!
Anaïs
22 septembre 2013 at 10:26Ah la peur de recevoir une bague qui ne plait pas ! Je dois dire que j’étais assez inquiète au départ car lorsque l’on faisait du repérage dans la boutique, mon compagnon me montrait parfois des modèles qui n’étaient pas du tout mon style (sur l’une des bagues, de petits éclats de diamants regroupés me faisait même penser à un champignon !)