On s’attaque aujourd’hui à une épineuse question: quelles chaussures porter lorsqu’on se marie en vintage ?

D’apparence bénigne aux yeux du béotien (ton futur mari, par exemple), cette question est pourtant chargée d’une intensité dramatique qui ferait s’évanouir n’importe quelle bonne tragédienne de la Comédie Française. Car, chères pandettes, comme vous le confirmerait le chat de Karl Lagerfeld, la chaussure fait la tenue – oui, même celle cachée sous une robe de mariée, qu’on ne verra que 5 minutes en tout et pour tout. J’exagère ? Tut tut tut: vous savez bien que s’il y a une chose que l’on traite sérieusement sur ce blog, ce sont les chaussures.

Venons-on au fait: la chaussure qui se glisse sous une robe de mariée vintage n’est pas n’importe qui. Trop flashy, elle tue la robe. Trop contemporaine, elle clashe. Trop petite, elle fait mal aux pieds. Heureusement, impossible n’est pas panda !

Voici donc une petite sélection made in Panda de modèles qui ne feront par hurler le fantôme de l’aïeule dont vous avez piqué la robe (ou le créateur vintage inspired qui l’a dessinée), choisies avec une pensée pour les mariées d’hiver. Pour le mal de pieds, en revanche, je ne peux rien promettre, mais vous n’aviez qu’à prendre votre taille.

Oui, oui, je sais: vous connaissez ma position sur les chaussures de mariée blanches. Mais il faut savoir garder une certaine ouverture d’esprit, et puis, boycotter le blanc, ce serait comme renier la moitié de son pelage pour un panda (et personne n’a envie de voir un panda schizo). Ces deux paires empreintes de douceur et d’un romantisme rétro m’ont tapé dans l’œil et je les imagine sans peine aux pieds d’une mariée d’hiver. Bonus: leur talon soft qui plaira à celles sujettes au vertige au-delà de 6 cm.

Changement d’ambiance complet avec ces vertigineux stilettos Boudoir, avec un petit côté Betty Boop qui n’est pas pour déplaire à la pin-up qui sommeille en moi (bien cachée sous le pelage, je vous l’accorde). Côté hauteur, un peu de mathématiques: 13,5 cm de talons – 3 cm de plateforme = 10,5 cm de talons, rien d’impossible pour qui est habituée à trotter perchée.

Dans la même veine, un escarpin délicat recouvert de dentelle: féminin et rétro en diable, j’adore ! Là encore, 11,5 cm de talons au compteur, mais que voulez-vous: « c’est l’jeu, ma pauv’ Lucette ! »

Vous l’aurez compris, je n’ai rien contre le noir sous une robe de mariée. Au contraire, il apporte une touche d’élégance et de sophistication (en même temps, j’aurais du mal à dire le contraire, mes propres chaussures de mariée étaient noires). Le doré lui apporte ici un twist bienvenu sur ses sandales Art Déco, qui s’entendront parfaitement avec une robe années 20.

Autre option qui fonctionne bien avec du vintage: le doré. Moins attendu que l’argenté, il apporter une touche d’éclat sans voler la vedette à la robe. Attention, mieux vaut choisir une teinte patinée ou vieillie, comme ici, pour ne pas virer Studio 54 (vintage aussi, mais ce n’est pas le point).

Dois-je vous rappeler qu’une fille doit toujours avoir une paire de chaussures rouges dans son dressing ? Ces babies avec leur petit coeur semblent avoir été dessinées pour chausser les pieds d’une mariée (ou d’une déjà-mariée, d’ailleurs).

J’espère que cette petite sélection vous inspirera malgré les prix un peu élevés – j’essaye toujours de panacher, mais ce n’est pas évident !

Et vous, qu’allez-vous mettre à vos pieds pour votre mariage ?